Dualité ?

 

Ondes et ou Particules ?

A très petite échelle, les choses ne se comportent en rien comme ce dont vous avez une expérience directe. Elles ne se comportent pas comme des ondes, elles ne se comportent pas comme des particules, elles ne se comportent pas comme des nuages, ni comme des boules de billard, ni comme des poids sur une corde, ni comme rien que vous ayez jamais vu. Historiquement, l’électron, par exemple, fut d’abord supposé se conduire comme une particule, puis on trouva qu’il se comportait en plusieurs points comme une onde. Il ne se conduit donc réellement ni comme l’une ni comme l’autre. A l’heure actuelle, nous avons abandonné ce dilemme et nous disons : il n’est ni l’une ni l’autre. R. Feynman.

dualite

Jean-Christophe BENOIST – Métaphore du cylindre. 

Objet ayant à la fois les propriétés d’un cercle et d’un rectangle.

La vraie nature des objets quantiques a été pendant longtemps mal comprise : la preuve en est qu’on les décrit encore habituellement en invoquant « la dualité onde – corpuscule ». Il faut remarquer tout d’abord que cette formulation est au mieux ambigüe : faut-il penser un objet quantique comme étant à la fois une onde et une particule, ou parfois l’une, parfois l’autre ? Aucune de ces deux interprétations n’a en fait de sens. « onde » et « particule » ne sont pas des choses, mais des concepts, et des concepts incompatibles, qui ne peuvent pas caractériser la même entité. Il est vrai que les objets quantiques se comportent dans certains cas comme des particules et dans d’autre cas comme des ondes, mais il est encore plus vrai que dans la plupart des situations (en particulier celles que l’on peut explorer grâce aux expériences modernes et complexes), ils ne ressemblent ni à une onde, ni à une particule. J.M. Levy-Leblond.


En effet, pourquoi chercherait-on une sorte de liaison causale entre le corpuscule et l’onde s’il s’agit uniquement de deux images, de deux points de vue pris sur un phénomène complexe ? En fait, les thèses qui représentaient l’onde pilote dirigeant le corpuscule n’ont apporté que des métaphores pour traduire la simple association du corpuscule et de l’onde. Tout ce qu’on peut dire, c’est que cette association n’est ni causale, ni substantive. Le corpuscule et l’onde ne sont pas des choses liées par des mécanismes. Leur association est d’ordre mathématique ; on doit les comprendre comme des moments différents de la mathématisation de l’expérience. Le conflit est d’ailleurs atténué quand on interprète, avec les théories récentes, les ondes comme des probabilités de présence pour les corpusculesG. Bachelard. Le nouvel esprit scientifique.

 


Tous les documents  nécessaires sont téléchargeables à l’adresse DOCS (dossier dualité).

 


Première partie : lumière

 

Consigne 1 individuel (10 minutes)

Dessiner (feuille A4) : un atome ; une lumière ; une vague ; un courant électrique ; un son.

Affichage : comparaisons et commentaires.

 

Commentaire.

Les dessins font ressortir deux modèles essentiels : la particule et l’onde. Ce sont les deux modèles de base de la physique classique. Par exemple le concours de l’académie des sciences de 1817, portant sur l’interprétation des interférences lumineuses, oppose les tenants de la théorie corpusculaire de la lumière (les héritiers de Newton) et les partisans de la théorie ondulatoire (Fresnel). Voir l’atelier « fiat lux ».

 


 

Consigne 2 individuel puis groupe (45 minutes)

Effet photoélectrique. Situation à traiter [situation effet photoelectrique.pdf] en utilisant le document [effet photoelectrique.pdf].

 

 

situation-photoelec

 hertz

Présentation des résultats par un groupe ; animation tableau pour la mise au point et magistral. Début diapo : [dualité.pptx].

 onde-photon

Complément : l’effet Compton ; diapo [compton dualité photon.pptx]

compton

[…] mais quand on a voulu étudier le choc de deux photons, l’expérience a été négative. Elle consistait dans le croisement de deux rayons lumineux ; si rares que soient les photons le long d’un rayon, on ne peut comprendre la raison qui empêche toute collision au point de croisement des deux rayons. Mais le fait est patent : on ne trouve jamais de photons projetés dans l’angle des deux rayons. Concluons donc ce point par ce thème de réflexion philosophique : on ne peut jamais manifester une composition mécanique de la lumière alors que, dans les interférences, on décèle si facilement une composition ondulatoire de la lumière.   Bachelard. Le nouvel esprit scientifique (1934).


 

Deuxième partie : matière

Consigne 1 individuel (10 minutes)

Interférences électroniques. Visionner la vidéo : [double slite.mpeg]. Que  suggèrent les résultats de l’expérience ?

Les expériences à deux fentes avec des électrons ont été réalisées à partir des années
1960. L’expérience relatée par la vidéo correspond à celle de Tonomura
(A. Tonomura, J. Endo, T. Matsuda, T. Kasawaki, H. Esawa. 1989). Les électrons sont émis puis détectés individuellement après leur, un par un successivement, à travers un dispositif électrique comparable à un système de deux fentes parallèles.

 

tonomura

http://www.hitachi.com/rd/portal/highlight/quantum/

 

Animation tableau : mise en commun et discussion.

 


Consigne 2 individuel puis groupes (45 minutes)

Situation à traiter [situation electrons.pdf] en utilisant le document [quantons.pdf].

 

electrons

quantons

Présentation des résultats par un groupe ; animation tableau pour la mise au point et magistral. Diapo : [dualité.pptx].

 

A voir également : [mecanique quantique 1 orbitales.pptx]

et [mecanique quantique 2 transitions.pptx]

et [quantification molecules.pptx]


Vidéos et audios :[Klein.mp4] ; [Haroche.mp3] ; [Feynman.mp4] ;

http://education.francetv.fr/matiere/physique-chimie/terminale/video/les-premieres-lois-de-la-physique

 

Autres documents et liens :

https://phet.colorado.edu/fr/simulation/photoelectric

[photoelectrique et compton.swf] 

[dualite.mp4] http://toutestquantique.fr/

[dualite onde particule.flv] https://www.youtube.com/watch?v=N968DgSVLkg

 


Prolongement : polémiques interprétatives

Le débat Bohr – Einstein : Einstein aurait lancé à Bohr : « Dieu ne joue pas aux dés », ce à quoi Bohr aurait répondu : « Mais qui êtes-vous, Albert Einstein, pour dire à Dieu ce qu’il doit faire ? »

 https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9bats_Bohr-Einstein

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-un-debat-entre-bohr-et-einstein-enfin-tranche-33634.php

http://education.francetv.fr/matiere/physique-chimie/terminale/video/einstein-vs-bohr-deux-visions-opposees-du-monde

einstein-bohr

Niels Bohr et Albert Einstein en discussion.

 

Le chat de Shroedinger :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chat_de_Schr%C3%B6dinger

Un chat est enfermé dans une boîte avec un flacon de gaz mortel et une source radioactive. Si un compteur Geiger détecte un certain seuil de radiations, le flacon est brisé et le chat meurt. Selon l’interprétation de Copenhague, le chat est à la fois vivant et mort. Pourtant, si nous ouvrons la boîte, nous pourrons observer que le chat est soit mort, soit vivant.

chat

https://commons.wikimedia.org/wiki/User:Dhatfield

 

L’intrication quantique et les inégalités de Bel: document [alain aspectt.pdf].

http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/debat.pdf

 

« Les liens entre onde et corpuscule sont assurés par le postulat suivant : la probabilité de trouver la particule en un point donné est mesurée par
l’intensité de l’onde ».
[levy leblond.pdf].


 

Tous les documents  indiqués ci-dessous sont téléchargeables à l’adresse DOCS (dossier dualité).

docs1

docs2

docs3

docs4

docs5


Alginates

titre


Tous les documents  nécessaires sont téléchargeables à l’adresse DOCS (dossier alginates).

 


 

Document principal : [0 alginates.pdf]

 

Consigne 1 groupes de deux (30 minutes)

Obtenir les perles de « caviar » en exploitant la recette qui suit.

 Recette : le caviar à la cerise

http://www.cuisinemoleculaire.com/recettes/caviar-%C3%A0-la-cerise

 Ingrédients : 1 sachet de 2g d’alginate de sodium, 1 sachet de 6g de lactate de calcium, 100 mL de sirop de cerise (ou autre), 100 mL d’eau à faible teneur en calcium (<30mg/L), 200 mL d’eau du robinet.

1.   Mélanger les 100 mL de sirop avec l’eau pauvre en calcium. Ajouter un sachet d’alginate. Mixer l’ensemble pour éliminer les grumeaux.

2.   Préparer le « bain de trempage » en diluant le sachet de lactate de calcium dans 200 mL d’eau du robinet. Bien mélanger jusqu’à ce que le sel soit entièrement dissous.

3.   Utiliser une pipette afin de déposer des gouttes de la solution à la cerise dans le bain de trempage. Utiliser ensuite une cuillère percée ou un tamis afin de récupérer les billes puis les rincer à l’eau claire. Ces billes apporteront une touche de couleur et de goût dans tous vos plats !

 


 

Consigne 2 individuel (15 minutes) puis groupes de deux (30 minutes)

Interpréter la formation des billes d’alginate en précisant en particulier le rôle du lactate de calcium.

Aide : document [molecules.pdf].

alginique-alginate

Production d’une affiche (en groupe).

Présentation des conclusions avec animation tableau.

On pourra alors éventuellement utiliser le document [propriétés.pdf]. 


 

Consigne 3 individuel (10 minutes)

 Prolongements.

–  Confiture : exploiter le document [confiture.pdf] pour expliquer la « prise » de la confiture.

– Extraction des alginates : interpréter les étapes d’extraction des alginates à partir des algues ;  document [extraction.pdf].

 


Autre travail possible à partir des algues : extraction du diiode ; document [algues.pdf] ; réalisation de l’extraction et interprétation des étapes du protocole.

 


Documents disponibles.

Tous ces documents  sont téléchargeables à l’adresse DOCS (dossier alginates).

docs1

docs2


 

La flèche du temps

montre

Montre molle au moment de la première explosion, 1954
Salvador Dalí Museum, St. Petersburg, Florida, USA

  


La flèche du temps

Problématique :

Pourquoi ne pouvons-nous pas inverser le cours du temps ?


Tous les documents  nécessaires sont téléchargeables à l’adresse DOCS (dossier la flèche du temps).

 


Le travail se déroule en quatre étapes (sur un temps long ou plusieurs séances).

 

Entropie. (1 heure 15) 

Irréversibilité et flèche du temps. (45 minutes)

Peut-on résister au second principe ? (30 minutes)

Création. (30 minutes)

 

Pour chaque étape il s’agit d’alterner le travail individuel et en petits groupes pour produire un document écrit qui réponde aux problèmes posés. Les documents (aides et vidéos…) sont accessibles par des liens à partir des fichiers : [0 fleche.pdf] ou [0 fleche.docx].

A l’issu de chaque étape les résultats sont présentés et une animation tableau permet la mise au point et la discussion.

 


 

Le travail peut également être effectué en autonomie à partir des fichiers (qui contiennent les liens nécessaires à condition de conserver la structure des dossiers lors du téléchargement)[0 fleche.pdf] ou [0 fleche.docx].

 


PREMIERE ETAPE : ENTROPIE

Aides mathématiques disponibles : [combinatoire.pdf] : combinatoire

Le document [calculs.pdf] donne les résultats des différents exemples.

1.Jeu de cartes

Quel est le nombre de façon de réaliser un jeu de 52 cartes : 

a) totalement ordonné ?

b) ordonné par couleur ?

c) désordonné ? 

Quelles sont les probabilités d’obtenir chaque type de classement si on bat les cartes ? 

(Remarque : évidemment la notion d’ordre est ici conventionnelle ; la probabilité d’obtenir n’importe quel agencement de carte est la même quel que soit cet agencement.)

2.Entropie, ordre et désordre

L’entropie S est une grandeur physique qui mesure le degré de désordre d’un système au niveau microscopiquePlus l’entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés. Le terme entropie a été proposé en 1865 par le physicien allemand Clausius à partir de la racine grecque tropi qui évoque l’idée de transformation ou de retour en arrière. Il introduisit cette grandeur afin de caractériser mathématiquement l’irréversibilité de processus physiques tels qu’une transformation de travail en chaleur.

Ludwig Boltzmann (1844 – 1906) a exprimé l’entropie en fonction du nombre d’états « microscopiques »Ω, appelé nombre de complexions, correspondant à l’état macroscopique d’un système :

boltzmann

On retrouve également la constante de Boltzmann dans l’équation d’état du gaz parfait : P V = n R T = n Na k T = N k T

Calculer les valeurs de S  pour les états du jeu de carte (1 a), b) et c)).

Quelle est la relation entre le désordre et le nombre de complexions ?

 

 

Autre exemple : quel est le système le plus ordonné, une équipe de foot sur le terrain ou une troupe de 11 militaires qui marchent au pas ? (On considérera que les militaires sont totalement interchangeables, sauf le capitaine).

 

foot

3.Goban

Quel est le nombre de façons de disposer 10 pierres (indiscernables) sur le goban 9×9 ? Quelle est la valeur de l’entropie S ? Mêmes questions pour le goban 13×13. 

Voir :[goban.pdf] goban

4.Gaz

Par analogie avec le goban on peut représenter un gaz comme un ensemble N de molécules indiscernables répartie dans un nombre Z de « cellules ». Chaque cellule a un volume élémentaire v. Le nombre Z de cellule disponibles est donc beaucoup plus grand que N puisque les molécules sont très dispersées.

 

Comment évolue l’entropie si le volume occupé par le gaz augmente ?

 


DEUXIEME ETAPE :

IRREVERSIBILITE ET FLECHE
DU TEMPS

1.          Second principe de la thermodynamique et IRREVERSIBILITE

Quel est le point commun aux situations suivantes ?

 

 

Que peut-on dire de l’évolution de l’entropie d’un système isolé ?

 

A QUOI CORRESPOND L’IDEE DE FLECHE DU TEMPS ?

 

Aide : [principes.pdf] principes 

Expérience (éventuelle) : mélange gazeux.

melange

2.Mouvement perpétuel ?perpetuel

Pourquoi le mouvement perpétuel est-il impossible ?

Quel type de force est impliqué dans cette impossibilité ?

Pourquoi le second principe de la thermodynamique s’applique-t-il également à ces exemples ?

 

Aide :[dissipatif.pdf] dissipatif

http://lapressegalactique.com/2016/07/18/le-moteur-heiss-a-energie-libre-permet-de-fabriquer-du-courant-ou-que-vous-soyez-video/

https://www.youtube.com/watch?v=UT36PaqqfTU


TROISIEME ETAPE :

PEUT-ON RESISTER AU SECOND PRINCIPE ? 
Le second principe de la thermodynamique prévoit l’accroissement du désordre. Pourtant des systèmes organisés peuvent se développer :
     le sel cristallise par évaporation ou ébullition de l’eau salée ;
     les organismes vivants se développent et entretiennent leur structure ;
     vous fabriquez en ce moment même des connexions neuronales… 
Mais à quel prix ? 

Analysez les situations suivantes en termes d’entropie de « l’univers » (c’est-à-dire : le système étudié et son environnement) : 
1. Comment diminuer l’entropie d’un jeu de carte désordonné ?
2. Cristallisation du sel par ébullition de l’eau salée.
3. Il faut manger pour vivre.

4. 

 


Aide : [univers.pdf] univers  Quelle est votre conclusion générale ? 

 

 

QUATRIEME ETAPE : CREATION 

Le second principe de la thermodynamique permet la diminution d’entropiedonc la création de structure dans un système ouvert. Mais dans quelles conditions ? 

1.  Déséquilibre et organisation  
Expérience(éventuelle): la convection
convection

Quel déséquilibre est à l’origine de la convection ? Interpréter les structures formées.

 

Aide : [convection.pdf]   convection

Un système en équilibre peut-il créer de nouvelles structures ?

 

2.  Sensibilité aux conditions initiales

bunimovitch

bunimovitch.swf

http://www.upscale.utoronto.ca/GeneralInterest/Harrison/Flash/Chaos/Bunimovich/Bunimovich.swf

3corps

3corps.swf

http://www.upscale.utoronto.ca/PVB/Harrison/Flash/Chaos/ThreeBody/ThreeBody.html

Expérience (éventuelle) : pendule

4 corps en interaction : 1 pendule métallique et 3 aimants.

 

Lancez le pendule et essayez de prévoir la position finale…

 

 

pendule

 

Quelles sont vos conclusions ?

Aide : [chaos.pdf]   chaos

 

3.  Complexité locale croissante

 


 

Documents disponibles.

Tous les documents  (aides et vidéos) sont téléchargeables à l’adresse DOCS (dossier la flèche du temps).

Les liens insérés dans les fichiers [0 fleche.pdf] ou [fleche.docx] correspondent à l’organisation des dossiers téléchargés.

 

docs

docs2

docs3

docs4


Avogadro

Détermination de la constante d’Avogadro.

 

atome-image

Résolution atomique observée sur un
monocristal d’or Image réalisée en microscopie à effet
tunnel. © CNRS Photothèque

 

img33

Manipulation d’atomes sur une surface.

Ecriture nanométrique. IBM Almaden, USA


 

Amadeo Avogadro (1776 – 1856) n’est pas l’inventeur de la constante qui porte son nom. C’est Jean Perrin qui, en 1912, lui rend ainsi hommage comme promoteur de la théorie atomique.

 avogadro_amedeo

 perrin

 


 La constante d’Avogadro est définie comme le nombre d’entités élémentaires qui se trouvent dans une mole. Sa valeur correspond par convention au nombre d’atomes de carbone dans 12 grammes de carbone 12.

valeur

Les premières déterminations le la valeur de la constante d’Avogadro remonte au début du XXème siècle. Jean Perrin dans son ouvrage « Les atomes » (1913), rapporte diverses méthodes : 

perrin

Jean Perrin, Les atomes 1913 p.289.

 

 

Entre 1910 à 1917, sir J.J. Thomson et R.A. Millikan déterminent la valeur de la charge de l’électron. Une nouvelle estimation de la valeur de la constante d’Avogadro (6,06 x 1023 mol-1) est obtenue à partir de mesures électrochimiques.

Une illustration de ces méthodes est abordée dans le travail proposé ici.

 


Tous les documents  nécessaires sont téléchargeables

à l’adresse DOCS (dossier avogadro).

 


 

Objectif : déterminer l’ordre de grandeur de la constante d’Avogadro à partir de l’électrolyse à anode soluble de cuivre.

 


Consigne : étude préalable individuel puis groupe de deux (30 minutes).

 

Individuellement : établir le fonctionnement chimique de l’électrolyse en s’appuyant sur le schéma ci-dessous ; on précisera les mouvements électroniques et les demi-équations redox aux électrodes. Établir la relation entre le nombre d’électrons qui circulent et le nombre d’atomes de cuivre « déplacés ». Prolonger le raisonnement pour obtenir la relation entre la quantité d’électricité qui a circulé pendant la durée de l’électrolyse et la masse de cuivre déplacée.

 electrolyse

Mise en commun et comparaison en groupes de deux.

Animation tableau pour la mise au point.

Apport magistral : [quantite electricite.pptx]

Egalement utilisable : [electrolysis10.swf] http://group.chem.iastate.edu/Greenbowe/sections/projectfolder/flashfiles/electroChem/electrolysis10.swf

 


Protocole expérimental. (1 heure)

Matériel : générateur de tension continue (12 V – 1 A), rhéostat (33 W – 1 A), multimètre ; électrolyseur : bécher de 250 mL ; solution de sulfate de cuivre (II) à la concentration 1,0 mol.L-1 deux électrodes : plaques de cuivre.

 – décapage des électrodes et pesée : polissage au papier abrasif ; dégraissage avec brosse et détergent ; décapage final sous la hotte dans l’acide nitrique à 5% pendant quelques secondes, rinçage et séchage ; numéroter et peser des deux électrodes (à 0,01 g près) ;

– préparation de l’électrolyseur et mise en fonctionnement : solution aqueuse de sulfate de cuivre (II) à la concentration molaire de 1,0 mol.L-1 dans le bécher 250 mL ; les électrodes plongent jusqu’à mi-hauteur ; agitateur magnétique en évitant que le turbulent heurte les plaques de cuivre lors de sa rotation.

electrolyseur

mettre le générateur sous tension et régler rapidement l’intensité du courant à 0,50 A.
Déclencher le chronomètre. La durée de l’électrolyse est fixée à 30 minutes. L’agitation constante de la solution est essentielle pour assurer la stabilité de l’intensité du courant ! Vérifier périodiquement.

– après l’électrolyse

Au bout de 30 minutes(ou d’une durée comparable et mesurée), ouvrir le circuit, extraire les deux plaques et les rincer à l’eau distillée. Observer l’état des deux électrodes. Sécher doucement les deux électrodes à l’aide d’un sèche-cheveux électrique. Peser à nouveau chaque électrode et calculer la variation de leur masse respective.

 


 

Exploitation des résultats groupes de deux (15 minutes).

A partir des mesures de masse et donc des variations de masse des plaques obtenir un ordre de grandeur de la constante d’Avogadro(On donne : qe = 1,6 x 10-19 C ; MCu = 63,5 g.mol-1).

Un exemple de résultat : [exemple résultat.pdf]

 


 

Présentation des résultats et analyse critique : animation tableau pour la mise au point  .

Listage les sources d’incertitude de mesures. 
Autre source d’incertitude : les réactions chimiques « parasites » impliquant H2O et SO42-

reactions


 

Documents disponibles.

Tous ces documents  sont téléchargeables

à l’adresse DOCS (dossier avogadro).

docs1

docs2


Membranes

titre

Tous les documents  nécessaires sont téléchargeables à l’adresse DOCS (dossier membranes).

 


Objectif. Comprendre comment les mêmes concepts physico-chimiques permettent d’interpréter les structures de la mayonnaise, des bulles de savon, des liposomes… et des membranes cellulaires.


 

Document principal : [0 membranes.pdf].

 

Consigne 1 groupes de trois (30 minutes)

Comparaison de la vinaigrette et de la mayonnaise.

Pour la vinaigrette fouettez vigoureusement le mélange d’huile et de vinaigre.

Pour la mayonnaise : mélangez une petite part de jaune d’œuf et un peu de vinaigre. Fouetter vigoureusement  en versant peu à peu l’huile.

Observations de la mayonnaise au microscope.

lame
Faire des préparations microscopiques (lame et lamelle) avec la mayonnaise obtenue à différents stades d’élaboration. Préparer également une lame avec la mayonnaise du commerce. Observer, dessiner et annoter vos observations.

 


 

Consigne 2 individuel puis groupes de trois (45 minutes)

Construire une interprétation des observations précédentes : instabilité de la vinaigrette (émulsion instable) et stabilité de la mayonnaise (émulsion stable). Réaliser une affiche avec schémas et explications nécessaires. 

 

Mots clés : micelles ; solubilité ; interactions ; hydrophobe, lipophobe, hydrophile, lipophile, amphiphile.

 

Documents d’aide : [micelle.pdf] ; [interactions.pdf] ; [amphiphile 1.pdf] ; [amphiphile 2.pdf].

micelle-mayonnaise

Présentation d’affiches ; animation tableau pour la mise au point et les apports magistraux.


 

Consigne 3 individuel (30 minutes)

 Réinvestissements sur plusieurs exemples : les bulles de savon, le lavage, les liposomes.

 1.  Les bulles de savon.

recette

Détergent anionique : SDS (dodécylsulfate de sodium) :

Na+, CH3 (CH2)11 SO4

anionique

Détergent cationique : CTAB (bromure d’hexadécyltriméthylammonium) :

(CH3)3 N+(CH2)15 CH3, Br

cationique

 Ci-dessus deux exemples de molécules contenues dans les détergents ; repérer les parties hydrophiles et hydrophobes de chacune de ces molécules. Interpréter la formation des bulles de savon.

Document d’aide : [bulle.pdf].

 

2.  Le lavage.


lavage

Les détergents sont utilisés comme agents nettoyants : expliquer au niveau moléculaire comment
s’effectue le lavage.

Document d’aide : [amphiphile 2.pdf].

 

3.  Les liposomes.

liposome

Par SuperManu — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2918818

Interpréter comme précédemment la formation et la stabilité des liposomes à partir des propriétés des phospholipides
Document d’aide : [liposomes.pdf].

Prolongement : les membranes cellulaires.

 microscopeVue au microscope électronique. 

simulSimulation moléculaire simplifiée. 

membranePar derivative work: Dosto (talk)Cell_membrane_detailed_diagram_4.svg : https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5442398      https://fr.wikipedia.org/wiki/Membrane_plasmique

bicouche2

Questions préalables. 

Les liposomes peuvent-ils être des organismes vivants ? Pourquoi ? Quelles sont les fonctions principales des membranes cellulaires qui rendent la vie possible ? 

Projection du diaporama [membrane.pptx] ; discussion.
Autre diaporama :  [savon mayo membranes.pptx] ou [savon mayo membranes.pdf].
Formulation des nouvelles questions.

Complément : un pas de plus vers la complexité (selon le niveau des participants).

Un exemple : la pompe sodium – potassium

1. Le potentiel de membrane 

concentrations

Exemple : la différence de concentration des ions sodium Na+ crée une tension électrique entre l’extérieur et l’intérieur de la cellule ; c’est l’équivalent d’une pile de concentration.

nernst
Calculer la tension U dans les conditions indiquée à 37°C. Quelle est la polarité de cette pile ? Quelle est la polarité de la pile correspondant au potassium? Que devrait-il se passer spontanément ? 

2. La pompe sodium/potassium : Na+/K+-ATP-ase.

Pour maintenir la stabilité électrique globale la membrane cellulaire dispose de diverses pompes ioniques. La pompe sodium/potassium ou Na+/K+-ATP-ase est une enzyme trans-membranaire (protéine) qui assure le transport des ions potassium et sodium. 
Document d’aide : [transports.pdf].
S’agit-il d’une transformation spontanée ou forcée ? Pourquoi faut-il un apport d’énergie ? Quelle est la source d’énergie ? Quel objet électrique correspond  la pompe sodium / potassium ? Schématiser par des flèches de couleurs différentes les mouvements ioniques spontanés et forcés.


echanges

 

Animation : [SodiumPotassiumPump.swf].

anim


Documents disponibles.  

Tous les documents  indiqués ci-dessous sont téléchargeables à l’adresse DOCS (dossier membranes).

docs1.png

docs2docs3-copiedocs4

——————————————————————-