Le mètre et la mesure de la Terre
Le cercle répétiteur de Borda
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Adapté de https://fr.wikipedia.org/wiki/Anciennes_unit%C3%A9s_de_mesure_fran%C3%A7aises
Les cahiers de doléance rédigés lors de la Révolution de 1789 réclamaient une mesure universelle pour s’affranchir de l’arbitraire des unités de mesure seigneuriales. Le climat de réforme qui suivit les événements révolutionnaires permit de précipiter le choix d’un étalon. Une commission est instituée le 16 février 1791 pour définir cette unité universelle. Elle est composée de Jean-Charles de Borda, Nicolas de Condorcet, Pierre-Simon de Laplace, Joseph-Louis de Lagrange et Gaspard Monge. Le choix doit être fait entre trois références possibles : la longueur du pendule simple à secondes à la latitude de 45°, la longueur du quart du cercle de l’équateur ou enfin la longueur du quart du méridien terrestre. C’est cette dernière mesure qui est retenue le 26 mars 1791, date de création du mètre qui est défini comme la dix millionième partie du quart du méridien terrestre. Le système métrique décimal est alors institué le 18 germinal an III (7 avril 1795) par la loi « relative aux poids et mesures » mais celui-ci ne s’impose pas immédiatement dans la population.
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Denis Guedj. Le mètre du monde.
[…] « Qu’il n’y ait plus sur le territoire deux poids et deux mesures » : doléance parmi les plus unanimement émises dans les cahiers, l’expression est devenue le symbole même de l’inégalité, de l’injustice et du pouvoir arbitraire des seigneurs qui, par leurs mesures, imposent un surcroît d’oppression à la population. […] D’une province à l’autre, d’un bourg à l’autre, et quelquefois à l’intérieur de la même cité, les mesures diffèrent. Diversité ! Il faudrait dire « diversités » au pluriel, de lieu, d’époque, de matières. Et ce qui est le plus gênant : souvent le même nom recouvre des quantités différentes ; c’est, suivant la formule de Talleyrand, « la différence des choses sous l’uniformité des noms ». Plus de 200 livres différentes ! Uniquement dans la région d’Angoulême, on compte plus de boisseaux que de communes ! Et des aunes par dizaines, et des lieues… Celle de Picardie vaut… comment dire… disons-le en mesures d’aujourd’hui, vaut 4,444 km, celle de Touraine 3,933 km, celle de Bretagne 4,581 km, celle de Provence 5,849 km et, à Paris, 4,18 km. La multiplicité des valeurs de la lieue oblige les cartographes à indiquer sur leurs cartes les diverses échelles utilisées. Il en est ainsi depuis des siècles.
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L’histoire du mètre et l’aventure de Delambre et Méchain : la mesure de l’arc de méridien entre Dunkerque et Barcelone…
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110604s.texteImage
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Document de travail :
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Document complémentaires :
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